L’indice « Bbio » permet de caractériser l’impact de la conception bioclimatique (orientation, apports solaires, éclairage naturel, niveau d’isolation, inertie, compacité et mitoyenneté) sur la performance énergétique du bâti. Il s’agit d’une exigence d’efficacité énergétique minimale du bâti. Le «Bbio» du bâtiment considéré comprend les besoins de chauffage, refroidissement (le cas échéant) et d’éclairage artificiel et doit être inférieur à une valeur maximale «Bbiomax».
C’est par une bonne conception que le bâtiment pourra être performant
L’indice « Cep », propre au bâtiment, caractérise sa consommation d’énergie primaire. La RT 2012 pose une exigence de consommation conventionnelle maximale d’énergie primaire du bâti : l’indice «Cep» du bâtiment considéré doit être inférieur à une valeur maximale «Cepmax». Le Cep intègre 5 usages principaux : le chauffage, le refroidissement (le cas échéant), la production d’eau chaude sanitaire, l’éclairage et les auxiliaires (moteur de ventilation, pompes de circulation …)
La consommation conventionnelle maximale dans les conditions décrites ci-dessus sera donc de 45kWhep/m²/an dans la zone H2c, soit les départements du Lot et Garonne, Gers, Gironde, Landes, Tarn et Garonne, Dordogne, Lot, Aveyron, Tarn, Haute Garonne, Ariège, Hautes Pyrénées, Pyrénées Atlantiques.
L’indice « Tic » propre au bâtiment, caractérise sa température intérieure conventionnelle. Cette exigence relative au confort d’été correspond à la température la plus chaude atteinte dans les locaux , au cours d’une séquence de 5 jours très chauds d’été. Elle ne doit pas excéder une valeur de référence «Ticref».